Une année transitoire pour les festivals malmenés par la pandémie
La pandémie continue de faire des ravages dans le secteur névralgique des festivals. Les grands événements festifs, plusieurs de renommée internationale, subiront une nouvelle annus horribilis en 2021 tout en multipliant les efforts pour maintenir une offre.
«Pour l’instant, ce n’est pas l’hécatombe de 2020, mais nous sommes loin, loin d’avoir traversé le désert», reconnaît en entrevue avec Le Devoir Martin Roy p.-d.g. du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI) qui en représente 28 du Québec, de Montréal en Lumière à Montréal Complètement Cirque, des Régates de Valleyfield au Festival de Lanaudière, de Juste pour rire à la Coupe Rogers.
«Nous pensons être quand même capables de présenter beaucoup de choses, poursuit M. Roy. Les membres ont la volonté de faire le plus possible à l’intérieur des règles établies. Évidemment, la Santé publique a d’autres chats à fouetter en ce moment, mais à un moment il faudra qu’on puisse être entendu. Pas au mois de mai ni au mois de juin, mais très prochainement parce que nous avons besoin de temps pour nous préparer. Certains de nos membres ont déjà fait jusqu’à huit scénarios et il faut maintenant se décider.»
Martin Roy parle de 2021 comme d’une «année transitoire avant le retour à la normale souhaité en 2022». Le fédéral annonçait cette semaine un plan pour vacciner tous les Canadiens qui le désireront d’ici la fin de l’été.
«Quel pourcentage de la population devra être vacciné pour permettre les rassemblements?» demande le p.-d.g. du RÉMI. Les festivals impliquent de grands rassemblements publics, et la promiscuité entre les spectateurs, que ce soit à l’extérieur ou en salle. «On souhaite le plus de présentiel possible mais aussi plus d’hybride, plus de virtuel», dit M. Roy.
Source: Le Devoir
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