Le public québécois séduit par la culture en ligne
La pandémie de COVID-19 a obligé les théâtres, les festivals ou encore les orchestres à opter pour la webdiffusion. Et bonne nouvelle : le public est globalement, et parfois massivement, au rendez-vous, selon les établissements et événements culturels interrogés par Radio-Canada. Si la rentabilité est encore loin d’être atteinte, ce nouveau mode de diffusion permet de toucher un public plus large en région, et parfois même à l’étranger.
Le groupe Kaïn en concert virtuel sur Yoop/PHOTO: FACEBOOK/YOOP
Offrir des spectacles et autres contenus culturels en ligne reste nouveau, les organisations culturelles en sont encore au stade de l’expérimentation. Cependant, elles savent déjà que la diffusion culturelle numérique est appelée à perdurer au-delà de la crise de la COVID. « Rien ne remplacera l’art vivant, mais le numérique est une voie complémentaire que l’on va continuer à explorer après la pandémie », explique Lorraine Pintal.
« On n’avait jamais fait ça, mais on a été très agréablement surpris de nos chiffres. On va développer le côté numérique tout au long de l’année pour le rendre accessible à l’international. Le contenu pourrait même être payant pour certaines régions», dit Suzanne Rousseau, directrice générale du Festival international Nuits d’Afrique.
Le FNC envisage des événements hybrides, mêlant projections en salle et en ligne, tout au long de l’année. « On est avant tout un festival, donc pour garder un côté festif, on privilégiera les avant-premières de films en salle », avance Nicolas Girard Deltruc, le directeur du festival.
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