Keep calm et Slow Travel

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Slow design, Slow living, Slow food, Slow déco, Slow fashion, Slow travel, autant de nouveaux modes de consommations qui ont émergé au cours des dernières décennies. De nombreuses marques, mais aussi des territoires touristiques ont décidé de s’adapter à ces tendances en mettant en avant une offre plus encline à répondre aux attentes de ces nouvelles clientèles. Mais cette manière de consommer le tourisme est-elle une réalité? Vos visiteurs prennent-ils vraiment le temps? Votre territoire propose-t-il réellement une offre économico-touristique slow?

LA TENDANCE SLOW

La tendance du Slow a maintenant plus de 30 ans. Elle découle du mouvement slow né en Italie fin des années quatre-vingt en réaction à la consommation ultra-rapide, industrielle et ensuite au rythme de vie et de travail, à l’augmentation du niveau de stress et à la perception de devoir être en mode multitâche constamment. À l’ère de la rapidité et de l’instantanéité, la Slow consommation s’impose comme une tendance salutaire.

Il faudra attendre le début des années 2000 pour que le terme de Slow Tourisme apparaisse et se popularise. Aujourd’hui, le Slow tourisme est bien présent (de manière directe ou induite) dans la communication touristique. De nombreux territoires en ont d’ailleurs fait leur positionnement.

Pour comprendre, ce qu’est le Slow Tourisme, on peut se référer à la définition suivante : « Le Slow Tourisme, c’est l’art de voyager tout en prenant son temps, de s’imprégner pleinement de la nature qui nous entoure et de la richesses du patrimoine. C’est privilégier les rencontres, savourer les plaisirs de la table avec le souci du respect du territoire et de ses habitants. » (source).

Pour aller encore plus loin dans la définition, on peut également prendre en compte les 4 piliers (voir photo) tels que définis par le Slow Tourisme Lab de l’Aube en Champagne.

Comme le terme « Slow » l’indique, ce type de tourisme est associé au ralentissement. Ce n’est plus la volonté de faire un maximum d’activités durant le séjour qui prend le dessus. La notion rapidité est supprimée au profit du plaisir de prendre son temps. On peut parler ici de temps choisi durant lequel on va alterner des moments d’immersion, de visites et des moments de bien-être, de détente, de ressourcement, de méditation ou encore de respiration. Dans la logique des choses, le visiteur d’une destination Slow va restreindre le nombre d’activités pour approfondir sa découverte, prendre le temps d’apprécier les choses.

Mais est-ce vraiment une réalité?

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Source: etourisme.info