2020 sera la pire année de son histoire pour l’aviation

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Alors que les transporteurs aériens canadiens attendent toujours de savoir comment Ottawa leur viendra en aide, l’industrie dans son ensemble s’apprête à connaître la pire année de son histoire en raison de la pandémie de COVID-19, selon les plus récentes prévisions de l’Association du transport aérien international (IATA).

L’organisation internationale établie à Montréal, qui représente 290 compagnies aériennes à travers le monde, a dit s’attendre, mardi, dans le cadre de son assemblée annuelle, à ce que les pertes nettes du secteur totalisent 157 milliards cette année et en 2021 — un portrait qui s’est assombri par rapport à ses prévisions de juin qui tablaient sur un manque à gagner de 100 milliards.

Malgré la réouverture éventuelle des frontières à l’internationale, les tests de dépistage systématiques et l’arrivée prochaine d’un vaccin, il faudra patienter au moins jusqu’au quatrième trimestre de la prochaine année — un peu plus tôt que ce qui était anticipé auparavant — pour voir l’industrie cesser de brûler des liquidités.

« Les livres d’histoire se souviendront sans l’ombre d’un doute de 2020 comme de la pire année financière de l’industrie, a souligné dans un communiqué le directeur général de l’IATA, Alexandre de Juniac. Nous devons rouvrir les frontières en toute sécurité et sans quarantaine pour que les gens volent à nouveau. »

Qualifiant la crise sanitaire de « dévastatrice et implacable », il a ajouté que même si le contexte devrait s’améliorer l’an prochain, il n’y avait pas de quoi célébrer puisque les pertes nettes devraient se chiffrer à 38,7 milliards. Dans le meilleur des cas, il faudra attendre jusqu’en 2024 avant que le trafic aérien ne retrouve son niveau d’avant la pandémie.

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Source: La Presse