Une navette de 250 000$ pour le train de Charlevoix

Le gouvernement du Québec remet 250 000$ sur deux ans à Réseau Charlevoix pour financer les opérations du train touristique qui circule l'été entre les chutes Montmorency et La Malbaie. Pour la première fois, un service d'autobus fera la navette entre le Vieux-Québec et le lieu d'embarquement.

La subvention a été annoncée lundi par le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, François Blais, ainsi que la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, aussi adjointe parlementaire au Tourisme, Caroline Simard. Une première tranche de 150 000$ sera versée pour la saison 2017. C'est pratiquement deux fois plus que l'an dernier. Les 100 000$ restants seront donnés en 2018.

Pour Bruno Labbé, président du conseil d'administration de Réseau Charlevoix, c'est une excellente nouvelle qui tombe après une bonne saison 2016. Environ 32 000 voyages ont été compilés, ce qui représente une augmentation de 10 % sur une base annuelle et des rentrées d'argent de 1,4 M$.

Pour les 93 jours d'opérations prévus à l'été 2017, les réservations sont déjà plus nombreuses, souligne M. Labbé. Ce dernier met de l'avant quelques améliorations qui devraient attirer l'attention.

Il y a d'abord l'ajout d'une navette routière entre la place d'Youville et la gare du Palais, où gravitent de nombreux touristes, et la gare au pied des chutes Montmorency. Le service sera assuré par les autobus de PLU Mobile, le système de transport collectif de la Côte-de-Beaupré, moyennant 5$ par trajet. Le même parcours en taxi, option suggérée auparavant aux voyageurs sans automobile, coûte une trentaine de dollars.

Les wagons seront également plus confortables grâce à l'ajout de climatisation.

Enfin, souligne Jennie Barrette, directrice du marketing et des communications du train de Charlevoix, il y aura plus de départs en très haute saison : du 24 juillet au 20 août, le train circulera sept jours sur sept. En début et en fin de saison, tout comme l'an dernier, les départs sont concentrés du mercredi au dimanche. «Ça va donner une chance aux hôteliers qui travaillent avec nous, qui ont des clients qui souhaitent revenir en début de semaine», dit Mme Barrette.

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Source: Le Soleil