La peur et/ou la nouveauté?

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«Deux grands mobiles font agir les hommes : la peur et la nouveauté», disait Machiavel. Rarement pareille maxime ne s’est aussi bien appliquée aux hôteliers. Si les nouveaux concepts foisonnent, si les acteurs traditionnels se sont lancés dans une véritable compétition pour intégrer (voire racheter) des innovations lancées par des start-ups innovantes, c’est bien parce que l’ordre d’hier n’est plus. Et ce n’est pas une réforme : c’est une révolution, culturelle et de modèle économique, qui va devoir être accomplie par tous les acteurs, sans exception.

Il faut dire que l’hôtellerie a subi plusieurs chocs ces dernières années : tandis que la finance l’appauvrissait à coup de plus-values et de hausses tarifaires ayant dégradé sa compétitivité, le "digital" rognait ses marges… avant que l’économie "collaborative" ne remette en question le cœur même de sa proposition client : proposer un logement aux visiteurs de passage. Parce que le secteur brillait de mille feux, les prédateurs se sont jetés dessus comme des insectes sur une lampe. «Là où il y a un troupeau, il y aura nécessairement des tondeurs et des mangeurs de troupeau», disait Bakounine… 

Pour autant, il faut accepter la perspective que l’innovation soit apportée par des agents extérieurs. Après tout, les start-ups & nouveaux géants de la technologie venus «disrupter» l’industrie ne font pas autre chose que ce qu’avaient accompli en leur temps les Conrad Hilton ou John Willard Marriott aux États-Unis et le duo Dubrule & Pélisson en Europe en lançant les chaînes hôtelières.

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Source: Hospitality ON