La France : dépenses touristiques de 35,8 milliards d'euros

La France a accueilli 83 millions de touristes étrangers en 2012, un nouveau record. 35,8 milliards d’euros ont été dépensés par les visiteurs étrangers dans l’Hexagone l’an dernier, d’après le bilan de la DGCIS. Traditionnellement désignée comme la première destination mondiale en nombre de visiteurs étrangers, la France est en revanche à la traîne en termes de dépenses touristiques. Le bilan touristique de l’année 2012, rendu public ce mardi par la Direction générale de la compétitivité de l'industrie et des services (DGCIS), rattachée au ministère de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, mériterait donc presque un cocorico.

Comme en 2011, les dépenses des étrangers ont en effet enregistré l'an dernier une forte progression, de 6,3 %, pour atteindre 35,8 milliards d'euros contre 33,7 milliards en 2011. Cette progression s’explique par deux facteurs : d’une part la croissance du nombre de nuitées de 2,4 % (soit 13 millions de nuitées supplémentaires), sous l’effet notamment de l'allongement des durées de séjour (+0,6 % en moyenne), et d’autre part la forte hausse de la dépense par nuitée (+3,8 %).

Les dépenses ont progressé plus vite que la fréquentation

La progression des dépenses est donc nettement supérieure à celle du nombre d'arrivées touristiques, qui n’a augmenté que de 1,8 % l’an dernier (contre +4,8 % en 2011). La France a accueilli en 2012 83 millions de visiteurs étrangers (séjournant au moins une nuit), battant le record de l'année précédente (81,4 millions) et demeurant la première destination touristique internationale.

Les bons résultats français ont été surtout portés par les clientèles en provenance d'Europe (+2,1 %), qui continuent de représenter une part écrasante (83,4 %) du total des visiteurs. Par pays, la clientèle allemande (+5,2 %) reprend la place de leader au Royaume-Uni (-1,5 %). Les flux en provenance d’Asie sont ceux qui progressent le plus vite (+9,9 % au global, et même +23,3 % sur la clientèle chinoise, par exemple), mais les volumes restent encore faibles (4,8 % seulement du total). Lire la suite

Source: L'Echo touristique.com