E-tourisme chinois, qu'en est-il ?

Techno · · Commenter

Il nous faut apprendre à regarder le marché chinois et ses pratiques numériques appliquées au tourisme. L'ergonomie et le design des sites chinois sont radicalement différents des standards habituellement proposés pour les marchés européens.

Lors d'une journée technique consacrée à ce marché lointain, Atout France a pointé quelques données de cadrage qui situent l'ampleur du marché : 

  • Marché cible pour la France : 30 millions de personnes
  • 425 millions d'internautes (mais 564 au 15 janvier 2013 selon le Centre d'information sur le réseau internet en Chine)
  • 70 millions de voyageurs dans le monde en 2011 (80 millions en janvier 2013 selon l'agence Chine Nouvelle) : 1 touriste international sur 17 est chinois
  • 900 000 touristes chinois en France en 2010
  • des séjours brefs en France : 2,5 nuits, insérées dans un forfait européen associant l'Italie et la Suisse
  • généralement en groupe organisé de 5 à 40 personnes
  • citadins de 30 à 45 ans en moyenne
  • et dans les thèmes prioritaires : le patrimoine et le shopping
  • et dans les thèmes secondaires : l'oenotourisme, les voyages de noces, le tourisme d'affaires et le jeu
  • package moyen : 1800 à 2500 euros

 

À partir de là, avons-nous quelque chose à observer dans l'etourisme chinois ? La réponse est deux fois
oui !

  • Connaissance des réseaux sociaux : cet article de pro.01net.com situait l'impact des trois grands réseaux nationaux. Les Chinois créent et développent leurs propres outils dont le leader est Renren (tout le monde en français), le second est Weibo, dont une récente version en anglais, qui assure un mix entre Twitter et Facebook, il compterait 300 millions de membres et Qzone est plus orienté vers la musique. Pour l'auteure Christiane Balagué, les Chinois sont plus sociaux que les occidentaux, ce qui expliquerait le succès de ces réseaux.
  • Connaissance des portails d'hébergements touristiques : c'est là que l'on découvre à la fois l'émergence de portails directement inspirés d'Airbnb, Xiaozhu et Mayi, ainsi que l'impact que crée Airbnb à l'échelle du monde , première alternative majeure et mondiale aux autres marques d'hébergement chez les particuliers. Présent dans 36 000 villes et 192 pays, Airbnb a trouvé la manière de faire émerger le tourisme domestique.

Xiaozhu.com (dont le nom signifie Les petits cochons) et Mayi.com (Les fourmis), ont réussi à lever des fonds d'investisseurs américains pour adapter le modèle d'Airbnb au marché chinois. À l'examen ces deux sites sont finalement assez proches de nos standards. Pour plus de détails et consulter l'article au complet : cliquez ici

Source : Etourisme.info