Des chambres à 100 000 $ au nouveau Concorde

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Le groupe qui se porte acquéreur du Concorde exploitera l'hôtel selon une formule mixte où 40 % à 50 % des 400 chambres seront vendues autour de 100 000 $ à des propriétaires qui pourront ensuite les louer. À Québec, ça sera une première, rapporte Le Soleil. Pourtant, le concept est bien connu ailleurs dans le monde, notamment à Mont-Tremblant, qui compte de nombreux hôtels de ce type.

Me Stéphane Harvey agit comme avocat de l'acquéreur dans la transaction, qui possède des actifs dans la ville de Québec. Bien qu'il ne veut pas dévoiler le nom de son client qui détient maintenant une priorité d'achat après avoir versé un important dépôt, il a accepté de parler du projet. «Il y a un leader dans ce groupe-là. Ça se peut qu'il ne soit pas seul. Nous devons avoir un opérateur d'hôtel. Nous sommes à ficeler tout ça et déterminer les risques et profits de chacun», dit-il en substance.

VOCATION RESPECTÉE

Toujours selon Le Soleil, il a été beaucoup question de la vocation future du Concorde dans ce dossier. Pour Me Harvey, le transformer en condo-hôtel respecte cette vocation (et le zonage), tout en assurant sa survie. «Mon client ne le transforme pas en condo-hôtel simplement pour le transformer. C'est parce que dans le marché de Québec, c'est non viable avec 400 chambres», explique le juriste.

L'éventuel acquéreur, ou groupe d'acquéreurs, ne prévoit pas de rénovations à court terme. «On n'a pas besoin de faire de rénos avec un hôtel-condo. Il ne faut pas oublier que c'est un hôtel qui perdait de l'argent. Il faut prévoir un délai d'un à deux ans avant de le rentabiliser. Il faut commencer par des petits pas, et le premier, c'est de rouvrir l'hôtel.»

Le restaurant L'Astral sera donné en concession, confirme M. Harvey. En ce qui a trait au syndicat, le groupe privilégie l'embauche «des gens qui étaient là avant. On ne veut pas faire un deuxième Manoir Richelieu». Quelque 250 travailleurs ont perdu leur emploi. Évidemment, il y aurait négociations avec le syndicat dans le contexte où il faut rentabiliser l'hôtel. 
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Source : Le Soleil