Commercialisation des activités: bientôt trop tard ?

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Après avoir (définitivement?) perdu la bataille de la commercialisation des hébergements, peut-on encore espérer, en tant qu’OGD, prendre une place digne de ce nom sur la vente en ligne des activités? En a-t-on l’envie, les moyens, la légitimité? Est-ce pertinent? Mais, surtout, les grands méchants géants du net vont-ils nous laisser le temps de réfléchir à la question?

ÇA INTÉRESSE QUELQU’UN TOUT ÇA?

Si nous connaissons tous 2-3 exemples de destinations ayant pris le virage de la vente en ligne d’activités ces dernières années (je pense par exemple à Expérience Côte d’Azur, Visiter Lyon… mais n’hésitez pas à compléter dans les commentaires), on ne peut pas dire que l’on soit face à un raz de marée !

Même si mon petit doigt me dit que d’autres ne vont pas tarder à faire parler la poudre (n’est-ce pas Bordeaux Tourisme?) et que d’autres encore sont en pleins travaux sur le sujet, reste que les initiatives sont pour l’instant anecdotiques. C’est à se demander si les OGDs se sentent concernés… à moins qu’ils ne soient refroidis par quelques échecs de places de marchés et centrales de réservation?

Bon, on n’est pas là pour refaire l’histoire de la baston autour de la vente en ligne des hébergements, on la connait tous assez bien. Revenons-en aux activités.

LES ACTIVITÉS, UNE (NON) INDUSTRIE À PART

Avant de rentrer dans le dur, précisons ce que j’entends ici par activités: c’est pas compliqué, c’est globalement tout ce qui reste une fois qu’on a sorti le transport et l’hébergement ! Activités outdoor, musées et lieux culturels, visites et excursions, parcs d’attraction, cours et stages, "expériences" en tous genre, billetterie spectacles et événements, restaurants…

Contrairement à l’hôtellerie et aux transports, ces activités ne constituent pas une industrie structurée disposant de standards, d’outils, et d’organisations représentatives. L’offre est pléthorique, extrêmement fragmentée, atomisée et non standardisée. Les prestataires sont pour la très grande majorité totalement indépendants, hors de tous réseaux, et bien souvent tous petits. Ils manquent de temps et de moyens pour se commercialiser et d’appétence pour les technologies…

Jusqu’à peu, les OTAs étaient bien trop occupées à se disputer les 80% de part du "gâteau Travel" représentés par le couple transport/hébergement. Des industries hyperstructurées, standardisées, équipées de GDS depuis longtemps… Pourquoi aller s’em…er à se pencher sur ce “petit” marché des activités qui semble bien complexe vu de leur fenêtre?

Oui, mais ça, c’était avant. Avant que les OTAs n’aient besoin de se diversifier, notamment dans un contexte où on nous dit que plus des 2/3 des voyageurs préfèrent dépenser plus pour les activités que pour une meilleure chambre d’hôtel. Du coup, depuis 2-3 ans, on commence à voir quelques acteurs, et pas des moindres, se tourner vers ce secteur, chacun à sa manière : Viator, GetYourGuide, Ceetiz, Kazaden, Airbnb Experiences, Booking Experiences…

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Source: e-tourisme.info

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NOMINATIONS SEMAINE DU 25 MARS 2024

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  • Tourisme durable Québec — Julie Jodoin Rodriguez
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  • Westin Montréal – Martin Bertrand
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