5 leçons à retenir de TBEX

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TourismExpress était sur place lors de la plus récente édition du Travel Blogger Exchange (TBEX), à Toronto, du 31 mai au 2 juin. Pour cette édition record qui se tenait en sol canadien, près de 1,300 participants étaient de la partie, donc près de 1,000 blogueurs voyages et journalistes, de même que des représentants de destinations nord-américaines, incluant Montréal et Québec. Au menu: plusieurs sessions et ateliers, des soirées de réseautage ainsi que deux après-midi de speed-dating, ou séances de rencontres d’affaires entre blogueurs et DMOs (destination marketing organizations). Voici cinq éléments qui ont retenu mon attention:

1. LES MARQUES INVESTISSENT DANS LES BLOGUEURS

On voit de plus en plus de grandes marques faire appels à des blogueurs voyages réputés pour générer du contenu dans le cadre de stratégies sophistiquées. Des exemples? G Adventures avec son programme Wanderers in Residence, Expedia et sa collaboration avec plusieurs blogueurs spécialisés ou encore HouseTrip et son blogue.

2. LES BLOGUEURS SONT INFLUENTS

Les blogueurs voyages n’ont peut-être pas tous accès aux auditoires des grands médias traditionnels, mais les marques touristiques réalisent leur influence, surtout lorsque la niche est bien définie et que le blogueur a une présence multi-plateforme: blogue, Facebook, Twitter, Pinterest, Instagram, etc. D’ailleurs, le fondateur de G Adventures, Bruce Poon Tip déclarait: “Travel bloggers are currently the most powerful force (in tourism) at the moment”. Rien de moins!

3. LES BLOGUEURS SE PROFESSIONNALISENT

Afin de devenir plus crédible et de se doter de standards, les blogueurs ont formé divers groupes, tels que Professional Travel Bloggers Association, iambassador, ou le Navigate Media Group. On les retrouve aussi en croissance dans les associations comme la SATW (Society of American Travel Writers).

4. BLOGUEURS OU CONSULTANTS?

Ils voyagent énormément, vivent des tas d’expériences souvent comme les clients le font, et ils aiment partager leur passion du voyage. Non seulement les blogueurs font d’excellents storytellers, mais des destinations, hôteliers et autres marques touristiques les embauchent de plus en plus à titre de consultants pour aider à améliorer le produit ou service.

5. LES BESOINS SONT SIMILAIRES

Même si les délégués commerciaux qui représentent les marques et les blogueurs semblent parfois parler un langage différent, on réalise au fond que les besoins sont assez similaires, si on se donne la peine de bien fixer les attentes de part et d’autre d’entrée de jeu. Lire: Blogueurs voyages et relationistes, même combat?

Rédigé par Frédéric Gonzalo, éditeur associé, TourismExpress