Quand la réalité virtuelle se transforme en collègue de travail

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Bien que les premières expériences en réalité virtuelle remontent aux années 1960, elles sont encore l’apanage de l’univers du divertissement et du jeu vidéo. Mais voilà que les entreprises commencent à voir en elle une nouvelle façon d’interagir avec les employés. «Une technologie pleine de possibilités, mais qui doit répondre à un besoin usager», estime Damien Lefebvre, coprésident de Valtech.

La réalité virtuelle, plus communément appelée VR, met plus de temps à percer que d’autres technologies, notamment en raison de son équipement coûteux et de ses fils encombrants qui limitent l’expérience.

Toutefois, certains grands joueurs, comme Facebook, tentent d'encourager son adoption en diminuant ses différentes barrières à l’entrée. L'entreprise a ainsi récemment mis en marché un casque sans fil et une nouvelle offre dédiée aux professionnels, avec outil de gestion de flotte, service client et interface utilisateur adaptée.

DES ÉVALUATIONS VIRTUELLES AUX ENTRETIENS D’EMBAUCHE

Plus récemment, Walmart a également poussé l’expérience plus loin en remplaçant les évaluations d’employés, en général documentées sur papier, par des évaluations «virtuelles». À l’aide du casque, l'entreprise vérifie ainsi la présence d’esprit et l’instinct de ses «associés» grâce à des scénarios virtuels, comme la résolution de conflits avec un collègue ou la motivation d’un employé moins performant.

Combinée à des entrevues et comparée avec des milliers d’employés, l’évaluation virtuelle permet d’éliminer les biais du processus d’évaluation interne. Cette méthode aurait permis à Walmart d’évaluer 10 000 personnes à l’échelle des États-Unis, selon le Washington Post.

D’autres applications ont aussi vu le jour pour les entrevues d’embauche. L’organisme Pôle Emploi, en France, a créé un simulateur d’entretien d’embauche personnalisé qui permet d’améliorer ses compétences durant les entretiens.

«En contexte de pénurie de main-d’œuvre, ces expériences nouvelles et ludiques permettent aussi d’attirer des candidats», mentionne Damien Lefebvre, précisant que Valtech se penche elle-même sur la question pour l'intégrer à son propre processus d’embauche.

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Source: Infopresse