Le «cadeau» de la Chine pour un projet Canada 150 est plus compliqué qu'il n'y paraît, selon un expert...

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Les agences canadiennes ont fait preuve de naïveté en travaillant avec la Chine, qui s'est insérée dans un projet de Canada 150, selon un expert des relations sino-canadiennes.

Le professeur agrégé en science politique Charles Burton a dit au HuffPost Canada que la « participation chinoise très dominante » dans une exposition horticole à Gatineau cet été est une autre preuve de la « tentative [du régime] d'influencer les politiques canadiennes ».

À travers la rivière de la colline du Parlement, l'exposition gratuite MosaïCanada 150 invite les touristes à marcher à travers des jardins qui dépeignent des thèmes canadiens – comme Anne aux Pignons verts, un agent de la GRC à cheval, le Canada qui marque le but gagnant contre l'URSS au hockey en 1972. Chaque province y est représentée, et il y a un grand jardin qui illustre des scènes autochtones.

Mais parmi les macareux de Terre-Neuve, un homme qui cherche des pépites d'or et les vaisseaux des trois voyages de Jacques Cartier, l'on trouve deux projets monumentaux qui dépeignent l'imaginaire iconique chinois – des dragons qui dansent et des lions de célébration – commandités par la Chine. Aucun autre pays n'y est représenté de la sorte.

La participation de la Chine au projet arrive au moment où les fonctionnaires canadiens et chinois sont en discussions pour une possible entente de libre-échange – une troisième ronde a commencé cette semaine à Pékin. Des consultations publiques, qui ont pris fin en juin, ont été critiquées parce que le gouvernement tente de balayer sous la table les défis de faire affaire avec un régime suppressif.

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Source: Huffington Post