La bonne gestion des changements climatiques: un avantage concurrentiel?

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TourismExpress était présent au Colloque ESG UQAM «Dix ans de recherche en tourisme, hôtellerie et restauration: continuité ou rupture? Les 1er et 2 mars 2018.

Nombreux sont les acteurs du tourisme qui subissent les conséquences des changements climatiques. Les infrastructures détruites par l’érosion des côtes et les trop fortes marées, les inondations de plus en plus fréquentes dans la grande région de Montréal; les stations de ski qui créent leur propre neige plus tôt, avant et après la saison; l’hiver qui raccourcit et l’été qui se fait plus long, etc. Et si on transformait ces menaces en opportunités à titre d’avantage concurrentiel ?

C’est du moins ce qu’ont apporté sur la table Coralie Lebon de l’UQAR et Alexis Guillemard de l’UQAM, lors du Colloque « 10 ans de recherche en tourisme, hôtellerie et restauration : continuité ou rupture? ». Une destination qui est adaptée aux impacts des changements climatiques est nécessairement une destination plus accessible et plus attrayante pour un touriste.

La municipalité de Ste-Luce et celle de Percé l’ont bien compris en modifiant la promenade sur le bord de la mer de sorte à freiner les marées de plus en plus fortes années après années, et la rendant ainsi plus attrayante pour les citoyens et les touristes. Les Pays-Bas est un autre très bon exemple. En prévoyant une zone pour les grandes crues, ils ont non seulement évité un problème d’inondation sur du long terme, mais les nombreux cours d’eau ont aussi su créer une image identitaire reconnue à travers le monde.

Le statut quo face à l’impact des changements climatiques n’est donc plus une option. Afin d’assurer la pérennité d’une destination, il faut avoir une vision à long terme où chaque acteur du tourisme issu de la même région, travaille dans un but commun: faire de celle-ci un incontournable pour les années à venir.

Collaboratrice: Fanny Beaulieu Cormier, diplômée de la Maîtrse en développement du tourisme, ESG UQAM