L'AITC réagit au plan 2030 sur les transports du gouvernement fédéral

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Des obstacles majeurs à la compétitivité n'ont pas été abordés

L'Association de l'industrie touristique du Canada (AITC) a exprimé sa déception suite au dévoilement aujourd'hui par le gouvernement fédéral de sa vision du futur des transports canadiens. Si l'annonce comportait certaines mesures visant à améliorer l'expérience des passagers et l'efficacité du contrôle de la sécurité dans les aéroports, plusieurs obstacles majeurs nuisant à la compétitivité du Canada en tant que destination voyage internationale ont été ignorés.

« La qualité de l'expérience, la facilité d'accès et les coûts sont des facteurs qui déterminent le degré de compétitivité d'un pays dans le marché touristique mondial, a souligné Charlotte Bell, présidente-directrice générale de l'AITC. Or, si le Canada demeure une destination de classe mondiale, les frais, taxes et prélèvements additionnels imposés au prix du billet d'avion viennent souvent exclure le pays des destinations considérées. »

D'ailleurs, le rapport sur la compétitivité du Forum économique mondial classe le Canada 138e sur 141 pays en ce qui a trait au coût du transport aérien. L'examen de la Loi sur les transports au Canada comporte diverses recommandations visant à rendre le Canada davantage concurrentiel, à stimuler la création d'emplois et à favoriser la croissance et la prospérité des entreprises, en misant entre autres sur une réduction des prix pour les consommateurs, une modernisation des infrastructures et une redéfinition des règles régissant les loyers des aéroports.

Toutefois, le statu quo semble imposé en ce qui a trait aux taxes et frais excessifs imposés au transport aérien. Si les changements proposés par le gouvernement tracent la voie vers 2030, l'AITC et les divers intervenants de l'industrie sont d'avis que de telles mesures ne feront que nuire davantage à la compétitivité du Canada en ce qui a trait au transport aérien. L'AITC souhaite tout de même que le gouvernement du Canada profite du budget fédéral 2017 pour se pencher sur ces facteurs économiques d'un intérêt capital.