Pourquoi l’innovation est impossible en tourisme au Québec en 2014

Denis Bélanger · · Commenter

Tout d’abord, disons qu’a la défense de secteur touristique que ces faits qui seront relatés ici pourraient tout aussi bien être associés à différents secteurs économiques. Cependant, en raison de la crise que vie ce dernier depuis les 10 dernières années, bien que plusieurs représentants gouvernementaux refusent de constater ces faits statistiques de baisses de l’offre et de rotation d’entreprises hors de l’ordinaire, je mettrai ici quelques exemples illustrant le titre de cet article et des éléments négatifs qui en découle. Il ne sera nullement et directement ici question de tracasseries administratives, mais d’une incursion réelle et directe d’échanges entre entrepreneurs et ministère.

Premièrement, plongeons-nous directement dans le vif du propos par un échange récent que j’ai personnellement eu avec ces représentants du milieu gouvernemental. Suite au dépôt d’une proposition de ma part et à la rencontre d’un premier porte-parole, il fut établi de part et d’autre que ce projet était totalement inédit et ambitieux et que cela aurait un impact majeur pour l’ensemble des régions du Québec.

Devant cet état de fait, il fut demandé de ma part et convenu d’y associer une personne ressource du ministère qui servirait alors de référence gouvernementale et ministérielle pour poursuivre ensemble en collaboration l’évolution de cette innovation. De son côté, le porte-parole m’indiqua qu’il sera souhaitable de laisser passer la période électorale pour ensuite poursuivre les travaux et analyses en profondeur de cette innovation. C’est ainsi que pour ne pas perdre un seul instant, je contactai cette personne identifiée pour la mettre au fait des démarches en cours et attentes de ceux-ci. Malheureusement, je reçus comme réponse une lettre officielle où des liens informatiques me conduisaient à d’autres ministères.

Ainsi, après de multiples appels et échanges, les élections et la défaite des péquistes, l’innovation était morte. Je repris donc mon bâton de pèlerin pour recontacter ces instances et reprendre du début les motivations et actions possibles dans ce dossier.

J’ai finalement reçu un retour d’appel pour m’informer que le ministère était en pleines modifications et que ces mêmes modifications n’entreraient peut-être pas en force selon la vision du nouveau ministre mis en place prochainement. De plus, le rôle de mon (ma) correspondant(e) n’incluait aucune responsabilité sur la réalisation d’actions touchant l’innovation. On m’informa également que la structure ministérielle ne comportait aucune instance pour l’analyse et le support de projets innovants comme proposé.

De plus, on ajouta qu’une soixantaine de personnes avaient perdu dernièrement leur emploi et que les expertises avaient aussi disparu dans plusieurs endroits. Celle-ci conclu que ma vision de création de l’innovation en incluant une participation active et efficace de ce ministère serait enregistrée et soumis aux autorités et ce; dès que les circonstances plus «régulières» seraient revenues.

Et pour bien marqué le coup, l’échange se termina par un : «Vous savez….nous n’avons que des budgets amputés régulièrement et, nous n’avons aucune étude de marché démontrant la viabilité de ce projet ».

Devant ces aveux de faiblesses et démobilisation interne, je n’ai pas voulu répondre : «Je vous plains». Je lui ai juste souhaité une excellente journée.

P.S. : Prière de ne pas envoyer de fleurs !
P.S.2 : J’ajoute ce ministère à ma longue liste d’obstacles à franchir.

Denis Bélanger